Download PDF by Céline Préaux,Hervé Gérard: La fin de la Flandre belge: Essai social (AVANT-PROPOS)

Alors que l. a. Belgique est traversée par l. a. plus longue crise de son histoire, d’aucuns se demandent s’il existe une porte de sortie à ce qui semble être un nœud gordien. Dans ce cadre, les specialists se relaient pour tenter de remonter aux origines de los angeles crise actuelle et d’éclairer le public sur les factors du malaise communautaire. Mais, si les kin entre Flamands et Wallons sont passées au crible de l’analyse, il est une partie de los angeles inhabitants belge qui est entièrement laissée dans l’ombre : les francophones de Flandre. Or, selon nous, le problème des langues en Belgique n’oppose pas, comme on le dit souvent, los angeles Flandre à los angeles Wallonie. Il puise sa resource dans les family members entre majorité et minorité en Flandre même. C’est aussi ce que nous démontrerons dans cette étude, première examine d’envergure entièrement consacrée aux francophones de Flandre. Nous montrons en quoi l. a. présence des francophones en Flandre explique l’orientation actuelle de l’identité flamande, une identité qui se veut aujourd’hui radicale, homogène, sûre d’elle et déterminée, mais qui est loin d’être gravée dans los angeles roche.

Céline Preaux nous offre ici un ouvrage richement recordé qui permettra aux lecteurs de comprendre les questions communautaires qui pèsent sur los angeles Belgique

A PROPOS DE L'AUTEUR

Céline Préaux a effectué une licence en histoire contemporaine à l’Université Libre de Bruxelles. Elle a ensuite obtenu un diplôme d’Études Approfondies, pour lequel elle a réalisé un mémoire au sujet des francophones de Gand dans les années 1990. Passionnée par le sujet, elle a creusé l. a. query dans une thèse de doctorat récemment défendue à l’ULB. Elle y met en relation le cas des francophones de Flandre et celui des anglophones du Québec.

EXTRAIT

L’implantation des élites francophones

Les francophones de Flandre constituent ce que l’on pourrait appeler une « minorité majoritaire » ou une « majorité symbolique ». Comme l’avance Gary Caldwell, une majorité (et donc, logiquement, une
minorité) ne se définit pas nécessairement en termes numériques. Bien plus vital est le facteur de los angeles « domination » ou de l. a. « suprématie ». C’est aussi ce qu’affirme John Farley : « The sociological which means of majority staff […] is any workforce that's dominant in society.» Autrement dit, le critère vital de définition d’une minorité ou d’une majorité est celui de « discrimination », les discriminés étant, indépendamment de leur nombre, les minoritaires. Ceux-ci sont aussi définis par leur sentiment, par l. a. judgment of right and wrong ou le complexe qu’ils ont de leur infériorité, qui leur confère un « statut minoritaire » (« minderheidsstatus »).